Aux antipodes de Rodez

Une des images frappantes de la fin 2019 est sans conteste Sydney recouverte de la fumée des gigantesques incendies australiens. Ceci n’a pas empêché les autorités de faire tirer un feu d’artifice pour le nouvel an. N’est-ce pas une parfaite réactualisation du Titanic sombrant tandis que l’orchestre continue à jouer ? Quel que soit la latitude où l’on vit, la décennie qui s’ouvre sera celle du changement climatique.

En France, le président Macron s’est engagé lors de ses vœux à déployer un nouveau modèle écologique et à réduire les gaz à effet de serre. Nous aimerions le croire mais l’échec de la COP 25, et le non-respect des objectifs des précédents sommets pour le climat, nous laissent sceptiques. Partout, les dirigeants de notre planète semblent incapables ou refusent d’agir pour réorienter nos modèles économiques afin d’éviter un effondrement de nos sociétés.

L’échelle locale est une possible solution de sursaut. Ainsi des villes et des États américains ont choisi de respecter les accords de Paris malgré le reniement de Donald Trump. L’échelle locale est un levier politique sur lequel les citoyens ont plus de poids. Mais il ne s’agit pas de saupoudrer les villes de quelques gadgets pseudo-écolo masquant la poursuite de bétonisations et de politiques polluantes. L’enjeu est de réorienter les villes vers une transition apte à supporter les bouleversements écologiques. Toute l’énergie des villes doit se concentrer pour végétaliser ses espaces, faire baisser les émissions de gaz à effet de serre et assurer une sécurité des ressources alimentaires, énergétiques et en eau.

Les décisions qui seront prises auront d’autant plus d’autorité si elles sont prises démocratiquement par l’ensemble des habitants et si ceux-ci savent que les ressources de la ville seront redistribuées équitablement. Les villes en transition écologique seront donc nécessairement en transition démocratique et sociale.

Villes et régions peuvent devenir ainsi des actrices politiques poussant les États à agir en faveur de l’écologie planétaire. Ce sont des vœux que nous formulons pour cette année 2020 et c’est le sens de notre engagement dans cette campagne municipale.

Bonne année à tous et toutes.

crédit photo : guide-australie.fr

2 thoughts on “Aux antipodes de Rodez

  1. Merci pour ce billet de début d’année il est réconfortant de voir cette nouvelle équipe s’emparer des

    problèmes essentiel pour notre planète , bel exemple …

  2. Bonne année à vous aussi. J’espère que nous les Ruthénois on va vous faire un gros cadeau fin mars. Sinon il restera à faire comme le colibri chers à Pierre Rabbi…

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